Orateur(s)
Tony Paulino (Design TRP)
Alain Hautcoeur CEO (Nimesis technology)
Nicolas Hanse (ESNAH)
Maxime Czapski (Make it)

De l’infiniment grand à l’infiniment petit... Quand le monde spatial rencontre le monde industriel!

en collaboration avec IDELUX, la CCILB et le gouverneur de la Province de Luxembourg
    Résumé

    Monsieur Olivier Schmitz, Gouverneur de la province, nous accueille chaleureusement dans cette magnifique salle du Palais. Le spatial et les biotechs sont une plus-value pour la province et il se réjouit de l’organisation de cette conférence.

    Luxembourg Creative et le projet FEDER appelé DYNAMO, pour dynamiser toute la région d’Arlon, sont présentés. Le thème de la nouvelle saison « on s’inspire » et le sujet du jour sont aussi expliqués.

     

    Notre premier intervenant, Tony Rey Paulino, nous introduit le sujet du Spatial qui comporte énormément de domaines : un univers tellement vaste et empreint de forces brutales ! On peut mesurer des nuages de gaz qui approchent du zéro absolu et ailleurs des températures à des millions de degrés. Notre planète, la Terre, s’en protège par une force électromagnétique qui fait que nous pouvons y vivre.

     

    Alain Hautcoeur, notre 2ème intervenant, nous présente les matériaux à mémoire de forme. Il a créé son entreprise Nimesis en 2008 et compte aujourd’hui presque 12 employés. Il nous explique que le nombre de satellites au-dessus de nos têtes est en train d’exploser, des plus gros au plus petits. Il nous montre des exemples concrets d’application : des lunettes hyperélastiques, un ressourt en alliages à mémoire de forme qui peut soulever jusque 5 kg, un manchon qui peut assembler de façon étanche 2 profilés pour l’aéronautique, des actionneurs qui vont libérer les panneaux solaires du satellite avec une force de 5 tonnes. Ces éléments peuvent résister jusque 30 ans ! Et encore d’autres exemples !

     

    On ne sait pas toujours si c’est le spatial qui a impliqué le terrestre ou le contraire dans les technologies !

     

    Dans le médical on utilise des structures déployables à mémoire de forme pour créer des stents. Le challenge serait de faire des antennes déployables avec de très petits satellites. Il existe aussi des roues fabriquées avec un alliage super élastiques pour s’adapter au terrain dans n’importe quelle condition. Ou encore un drône dont les ailes peuvent se tordre selon la température. Et aussi un détecteur autonome d’incendie qui n’a pas besoin de batterie.

     

    Tony reprend la parole pour nous expliquer que le spatial, c’est avant tout des hommes et des femmes ! Ils mettent en œuvre des technologies… Pour un astronaute dans l’espace, il faut 10.000 personnes sur terre !

     

    Il nous présente toutes les agences spatiales autour du monde… et nous explique qu’il existe 250 technologies développées dans différent domaine du spatial, qui peuvent s’appliquer pour le monde industriel !

     

    Notre 3ème intervenant, Nicolas Hanse, marin, pilote et électronicien, a créé sa propre société ESNAH qui travaille dans 4 domaines : le Ciel, la Mer, l’Espace et l’Industrie, … Il a créé une application pour rassembler toutes les informations d’un vol ! La géolocalisation en est améliorée en rendant un système autonome ; sans perte de communication. A partir de 6 miles, de la côte, il n’y a plus de communication satellitaire qui permette de rester en contact avec un bateau.

     

    Retour à Tony, sur une navette Spatial, 1 kilo envoyé coûte 1 million d’euros à faire monter dans l’espace. Il nous montre quelques exemples concrets par un petit jeu de devinettes…

     

    C’est au tour de Jonathan Reis, l’enfant du pays puisqu’il est né à Arlon, de chez Make it. Il est ingénieur industriel. Make it aide en stratégie, marketing développement software et hardware les Start’up ou porteurs de projet. Un smartphone est plus puissant que l’ensemble des machines qui ont permis d’envoyer les 1ères missions sur la lune il y a 50 ans. La miniaturisation s’accélère !

     

    Un exemple de dérivé innovant : la jauge à mazout plug and play avec émetteur récepteur pour savoir combien de mazout reste dans la cuve !

     

    Tony explique enfin que Galaxia peut aider à la concrétisation de ces transferts de technologie. Un échange est proposé durant le cocktail de networking.

     

    La conférence sera prolongée durant un atelier créatif organisé par le Green Hub le 1er octobre prochain (pour plus d'informations: a.marliere@uliege.be) sur le thème de « The sky is not the limit » ! Bienvenue à toutes et à tous !

     

    Lien vers la présentation powerpoint (avec les 4 interventions)